Publié dans Politique

Opportunités - Les entrepreneurs prêts à conquérir le marché de la SADC  

Publié le lundi, 11 août 2025

Madagascar se prépare activement à saisir une grande opportunité économique grâce à sa présidence actuelle au sein de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Les entrepreneurs et artisans malgaches sont décidés à montrer leur savoir-faire et à gagner des parts de marché dans cette vaste zone commerciale.

Cette ambition s’est clairement exprimée lors d’une réunion organisée hier à la Mairie d’Antananarivo, Analakely, pour préparer le « Bazar de la SADC ». Cet événement aura lieu du 14 au 18 août prochains à l’Enara Galleria, un grand centre d’exposition situé à Ambodifasina, Ivato.

 

Selon les chiffres obtenus, hier à la mi-journée, plus de 250 exposants, sur environ 300 places disponibles, se sont déjà inscrits pour présenter leurs produits. Tous doivent respecter des critères stricts pour garantir la qualité des produits malgaches, car ce bazar est une vitrine importante pour le pays.

Le président de la Chambre des métiers et de l’artisanat d’Analamanga, Ranaivo Tefy, a salué l’initiative du Gouvernement. 

Il rappelle que la SADC regroupe 16 pays et constitue l’un des plus grands marchés du continent africain. Il estime que Madagascar doit profiter de sa présidence pour mettre en avant ses produits et conquérir ce marché.

Le secteur de l’artisanat est particulièrement concerné. A Madagascar, environ 450 000 artisans professionnels exercent leur métier, et près de 2 millions de personnes en bénéficient directement ou indirectement. En 2024, ce secteur a généré 39 millions d’euros de revenus. Le bazar pourrait permettre d’augmenter ces chiffres en ouvrant l’accès à toute la région SADC.

Au-delà de l’artisanat, l’événement attire aussi des délégations officielles, ce qui profite à d’autres secteurs comme le tourisme d’affaires et l’hôtellerie. Notons par ailleurs que 

plus de 400 événements internationaux sont attendus pendant la présidence malgache de la SADC, ce qui va dynamiser l’économie locale.

 

Lalaina A.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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